Sa « soif d'absolu » l'attirait à la
Trappe. C'est auprès des Frères Mineurs Capucins, des religieux « au naturel »
qu'Eric a trouvé sa place. Avoir chanté, enfant, dans une chorale
religieuse avait éveillé son désir de Dieu. Il a reçu son appel aux Journées
Mondiales de la Jeunessee de Compostelle, à travers les sacrements de la réconciliation et de l'eucharistie.
Trois ans en Turquie comme prof de
Français l'ont aidé à mûrir son projet. Finalement, celui qui voulait être
conseiller juridique auprès des collectivités locales s'est servi de son droit
durant sa formation lors d'un stage dans une association de victimes.
A 40 ans, frère Eric est « gardien »
(responsable) d'un couvent à Clermont-Ferrand. A l'image de François d'Assise, ce
Versaillais tente de vivre l'équilibre entre la montagne (le retrait dans la
prière silencieuse en communauté) et la plaine de la mission (la vie
relationnelle via l'accompagnement spirituel, un café chrétien, des permanences
de confession, le suivi de la Jeunesse franciscaine en France, etc).
Aucun commentaire:
Publier un commentaire