Frère Hermann Deveau est né à Chéticamp (NE) le 30 décembre 1921 ; il est le sixième d’une famille de 12 enfants. Au baptême, il reçoit le nom de Joseph. Son père Charles était pêcheur ; sa mère s’appelait Marguerite. Joseph fait 11 années d’études au couvent Notre-Dame-de-l’Assomption de Chéticamp, puis il enseigne pendant trois ans, ce qui lui permet d’aider financièrement ses parents. Puis il est engagé par la compagnie Jersey où il se découvre une passion pour le travail de bureau.
En 1945-1946, il commence le cours « classique » au collège Marie-Médiatrice de Montréal, puis il continue pendant trois ans et demi (1946 à 1949) au Collège séraphique des Capucins à Ottawa. Après une période de repos, il entre au noviciat à Cacouna le 10 février 1950 et reçoit alors le nom de frère Hermann. Il fait ses premiers vœux le 11 février 1951 et les vœux solennels trois ans plus tard.
Voici la liste des principaux services et obédiences de frère Hermann. À la fin du noviciat, il rejoint les nouveaux profès à Ottawa. En 1952 il se rend avec eux à la fraternité Saint-Joseph de Saint-Augustin-de-Desmaures près de Québec où le Collège séraphique (futur Séminaire Saint-François) déménage. Il y travaille au service des frères et des étudiants. Après les vœux solennels (1954), Hermann retourne un an à Cacouna, puis revient à Saint-Augustin-de-Desmaures. En 1959, il est nommé à l’école « de métiers » Saint-Conrad (aussi située à Saint-Augustin) pour y accueillir les aspirants à la vie de frère capucin laïc. En 1965, Hermann est nommé à Saint-Charles de Limoilou où il aide le frère Pierre-Maurice Hébert à l’organisation des pèlerinages des Agences franciscaines puis, quelques années plus tard, à la fraternité de Moncton (NB).
Frère Hermann a été au service de l’administration provinciale de 1971 jusqu’en 1997, sauf quelques années passées ailleurs. Il était du premier groupe de frères qui ont habité la maison du 2610 des Ormeaux à compter de 1973. Aussi, il a étudié à l’École de la foi à Fribourg de 1980 à 1982, a vécu un an à Bathurst (1982-1983) et deux ans à La Réparation (1991-1993) après un bref séjour à Chicoutimi. Il a été secrétaire provincial en titre de 1973 jusqu’à son départ pour Fribourg en 1980. En 1997, il est nommé de famille à Ottawa puis à Montréal (La Réparation) en 2004.
C’est dans le travail de secrétariat que frère Hermann s’est le plus épanoui. Son accueil chaleureux des personnes à la réception et au téléphone comme son application à fournir des documents bien préparés en ont fait un secrétaire fiable et efficace. Frère Hermann était un excellent cuisinier et il a tenu, à plusieurs reprises, les livres de l’économat dans diverses fraternités. Il n’aimait pas ce qui était négligé ou bâclé.
Il a aussi embelli la vie des frères par son amour pour le chant ; il a fait partie de plusieurs chorales. Bien que souffrant depuis plusieurs années de la maladie d’Alzheimer, il n’avait pas oublié les paroles des chansons acadiennes de son enfance ni des cantiques de Noël. Il était fier de ses racines acadiennes et très attaché à son coin de pays, l’Acadie.
Frère Hermann est décédé le 3 février 2016 quelques minutes avant la prière du soir. La dépouille sera exposée le dimanche 7 février à la fraternité de La Réparation, 3650 de La Rousselière (Montréal) à compter de 16 h et suivra le même jour un temps de prière animé à 18h30. Les funérailles auront lieu au même endroit, le 8 février à 11 h. La dépouille sera par la suite déposée au mausolée des capucins.
Et le maître lui déclara : “Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.” (Matthieu 25)
En 1945-1946, il commence le cours « classique » au collège Marie-Médiatrice de Montréal, puis il continue pendant trois ans et demi (1946 à 1949) au Collège séraphique des Capucins à Ottawa. Après une période de repos, il entre au noviciat à Cacouna le 10 février 1950 et reçoit alors le nom de frère Hermann. Il fait ses premiers vœux le 11 février 1951 et les vœux solennels trois ans plus tard.
Voici la liste des principaux services et obédiences de frère Hermann. À la fin du noviciat, il rejoint les nouveaux profès à Ottawa. En 1952 il se rend avec eux à la fraternité Saint-Joseph de Saint-Augustin-de-Desmaures près de Québec où le Collège séraphique (futur Séminaire Saint-François) déménage. Il y travaille au service des frères et des étudiants. Après les vœux solennels (1954), Hermann retourne un an à Cacouna, puis revient à Saint-Augustin-de-Desmaures. En 1959, il est nommé à l’école « de métiers » Saint-Conrad (aussi située à Saint-Augustin) pour y accueillir les aspirants à la vie de frère capucin laïc. En 1965, Hermann est nommé à Saint-Charles de Limoilou où il aide le frère Pierre-Maurice Hébert à l’organisation des pèlerinages des Agences franciscaines puis, quelques années plus tard, à la fraternité de Moncton (NB).
Frère Hermann a été au service de l’administration provinciale de 1971 jusqu’en 1997, sauf quelques années passées ailleurs. Il était du premier groupe de frères qui ont habité la maison du 2610 des Ormeaux à compter de 1973. Aussi, il a étudié à l’École de la foi à Fribourg de 1980 à 1982, a vécu un an à Bathurst (1982-1983) et deux ans à La Réparation (1991-1993) après un bref séjour à Chicoutimi. Il a été secrétaire provincial en titre de 1973 jusqu’à son départ pour Fribourg en 1980. En 1997, il est nommé de famille à Ottawa puis à Montréal (La Réparation) en 2004.
C’est dans le travail de secrétariat que frère Hermann s’est le plus épanoui. Son accueil chaleureux des personnes à la réception et au téléphone comme son application à fournir des documents bien préparés en ont fait un secrétaire fiable et efficace. Frère Hermann était un excellent cuisinier et il a tenu, à plusieurs reprises, les livres de l’économat dans diverses fraternités. Il n’aimait pas ce qui était négligé ou bâclé.
Il a aussi embelli la vie des frères par son amour pour le chant ; il a fait partie de plusieurs chorales. Bien que souffrant depuis plusieurs années de la maladie d’Alzheimer, il n’avait pas oublié les paroles des chansons acadiennes de son enfance ni des cantiques de Noël. Il était fier de ses racines acadiennes et très attaché à son coin de pays, l’Acadie.
Frère Hermann est décédé le 3 février 2016 quelques minutes avant la prière du soir. La dépouille sera exposée le dimanche 7 février à la fraternité de La Réparation, 3650 de La Rousselière (Montréal) à compter de 16 h et suivra le même jour un temps de prière animé à 18h30. Les funérailles auront lieu au même endroit, le 8 février à 11 h. La dépouille sera par la suite déposée au mausolée des capucins.
Et le maître lui déclara : “Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.” (Matthieu 25)
MES CONDOLEANCES À MA COMMUNAUTÉ. NICOLA FRANCO MONTRÉAL.
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