mercredi 13 mai 2009

Réflexion: Et si tu invitais aussi un ami?

Par frère Alix Poulin, capucin

Si un frère ou une sœur sont nus, s’ils manquent de leur nourriture quotidienne et que l’un d’entre vous leur dise : « Allez en paix, chauffez-vous, rassasiez-vous », sans leur donner ce qui est nécessaire à leur corps, à quoi cela sert-il? Ainsi, en est-il de la foi : si elle n’a pas les œuvres, elle est tout à fait morte. (Jc,2,15-17)

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Dès les origines de notre Église, le défi de s’ouvrir aux nécessités des autres s’est posé. Et comme tu viens de le lire, c’est bien concrètement que cela s’est posé. Tout au long des siècles, des chrétiens ont été sensibles à fonder des œuvres pour que les gens puissent se nourrir ou s’habiller. François d’Assise a voulu partager le sort des lépreux, des malades exclus de la société. Vincent de Paul était dévoré par l’amour des pauvres. Combien de communauté de sœurs et de frères ont pris en charge des écoles ou des hôpitaux? Notre pays leur doit beaucoup.

Et toi? De quelle façon aimerais-tu te retrousser les manches pour venir en aide à ton prochain? Tu connais probablement des jeunes qui partent pour des projets dans des pays du Sud… Et si tu restes chez nous, tu connais sans doute des œuvres qui aident les immigrants à s’intégrer, qui viennent en aide aux démunis en leur donnant des sacs d’épicerie, ou encore aux enfants, en les aidant à faire leurs devoirs. Comment te sens-tu interpelé pour te mettre à l’œuvre? Et si tu invitais aussi un ami?

http://monteejeunesse.ca/infocourriel/03_fr_infocourriel.html

 Image: une courtoisie de Paul Mathew

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